Parution de Sympathie de la nuit, suivi de Trois nouvelles inédites de G. de Staël, par Stéphanie Genand

Un nouvel essai publié chez Flammarion révèle une facette méconnue de l'oeuvre staëlienne en donnant à lire trois nouvelles inconnues.

 » Je croyais connaître Germaine de Staël : la disciple de Rousseau, la théoricienne du progrès et l’adversaire acharnée de l’autoritarisme. Cette image a volé en éclats lorsque j’ai découvert ses premières nouvelles. Une autre Staël y surgit, loin de la femme des Lumières : une Staël folle ou attirée jusqu’au vertige par la folie. Qui ne compose plus des traités, mais le tableau d’une raison impuissante. Ses héroïnes, loin de briller dans les conversations, tiennent des propos aussi incohérents que les vies dont elles ont perdu le fil. Ses folles ne sont pas des créatures monstrueuses : plutôt des jeunes femmes ordinaires, luttant pour avoir le droit de vivre et d’écrire. Nos sœurs de ténèbres qui nous aident à préférer, aux illusions des Lumières, la sympathie de la nuit ».

Livre à découvrir et à feuilleter sur le site des éditions Flammarion ici